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Statut particulier de l’Education : Les syndicats sous pression

Le ministère de l’Education nationale a exhorté les syndicats de soumettre leurs propositions d’amendements au statut particulier des fonctionnaires du secteur avant le 20 février.

Toutes les propositions des syndicats seront soumises à la commission spécialisée mise en place par le ministre.  Dans une directive, le ministère appelle les syndicats, en tant que partenaires sociaux, à réaliser de véritables réformes pour développer le système éducatif et éviter de nouveaux retards dans le processus d’amendement.

Le ministère a averti les syndicats concernés qu’ils devaient envoyer les propositions à la fois sous forme papier et sous forme numérique afin que les procédures soient transmises dans les délais impartis.

Le document souligne que les diverses propositions « contribueront à l’amélioration et au développement de la législation relative aux employés du secteur de l’éducation nationale ».

Le document officiel révèle également que la commission entamera ses travaux à partir du 21 février, sous la supervision du chef de cabinet du ministère.

Selon le ministère, les missions de la commission sont d’écouter les organisations syndicales représentatives lors de réunions périodiques et de recueillir leurs suggestions et observations, qu’il s’agisse du statut particulier ou du système de rémunération, ainsi que toute autre préoccupation liée aux aspects professionnels et sociaux des salariés, et d’établir un calendrier pour y répondre ».

D’autre part, la date limite fixée par le ministère met les syndicats sous forte pression du fait qu’ils n’ont qu’une quinzaine de jours pour affiner leurs propositions.

Sur le terrain, la tension monte dans les milieux éducatifs, les syndicats étant confrontés à la nécessité de coordonner et de soumettre rapidement leurs propositions dans un délai très court, dans le but d’actualiser le statut des enseignants et le système éducatif en général.

Alors que les syndicats s’empressent de soumettre leurs propositions, des questions se posent sur la possibilité de parvenir à un consensus commun entre les différentes parties syndicales.

Malgré les efforts déployés, les déclarations sporadiques des représentants syndicaux laissent entrevoir une inquiétude croissante au vu de l’absence de consensus au sein même des syndicats, en raison de la multiplicité et la diversité des composantes syndicales. Ce qui, selon leurs propres propos, conduit à une fragmentation des propositions et à des opinions divergentes sur les meilleurs moyens de développer et d’amender les lois relatives aux enseignants et au système de compensation.

R.N.

Rédaction

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