Dans son dernier entretien poignant sur Berbère TV, Sid Ahmed Ghozali, figure emblématique de la technocratie algérienne et pilier du secteur pétrolier, a exposé avec éclat des vérités essentielles sur la condition de notre nation.

Libéré des contraintes habituelles du discours politique, il a exprimé des réflexions qui résonnent profondément dans le cœur des Algériens, témoignant d’une sagesse forgée par des années d’expérience.

Feu Ghozali a, sans détour, déclaré son désintérêt pour le pouvoir, refusant l’appât d’un poste ministériel.

Cette attitude, empreinte de dignité et d’humilité, traduit un engagement véritable envers la collectivité et non une quête d’ascension personnelle.

En tant qu’expert chevronné, il a rappelé avec lucidité que la stature d’un pays ne se mesure pas seulement par la richesse de ses ressources, mais par la solidité de son économie, la vitalité de sa production et l’ardeur de sa culture du travail.

Ce constat, loin d’être une simple observation, est un appel à la responsabilité collective et à l’effort concerté pour bâtir un avenir digne de notre héritage.

Au fil de son propos, SAG a souligné l’importance d’un lien symbiotique entre la société et ses institutions.

Selon lui, cette interconnexion est vitale pour assurer la pérennité de notre souveraineté. Le peuple, tout en exerçant son droit de critique, doit également jouer un rôle de gardien des valeurs républicaines, tandis que les institutions, en retour, doivent garantir la représentativité et l’écoute des aspirations citoyennes.

C’est à ce carrefour de confiance que notre nation pourra véritablement s’épanouir, libérée des entraves du passé.

L’historien du présent a aussi évoqué les séquelles d’une période tumultueuse où le pouvoir a été rejeté par un peuple en quête de dignité, donnant alors naissance à un vote sanction en faveur des islamistes dans les années 90.

Ce chapitre douloureux de notre histoire collective rappelle à chacun de nous l’importance de la vigilance et de la réflexion critique envers les choix politiques.

Feu Ghozali, avec sa verve nationale, a fermement contrecarré ceux qui tenteraient de semer la discorde au sein de notre société, affirmant avec passion que l’identité algérienne est indissociable de sa diversité.

Les Kabyles, par leur enracinement et leur attachement à la nation, ne sont pas seulement des Algériens à part entière, mais en sont également des défenseurs zélés.

Dans un élan d’unité, il a énoncé que personne ne pourrait fracturer le tissu national, une déclaration qui rappelle à chacun de nous la force de notre solidarité.

A Sid Ahmed Ghozali, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude. Sa voix, empreinte de sagesse et de vérité, résonne comme un phare dans les eaux parfois tumultueuses de notre politique.

À travers ses mots, il nous appelle non seulement à réfléchir, mais aussi à agir ensemble pour préserver et valoriser notre identité collective. Soyons les bâtisseurs d’un avenir harmonieux, fidèles à notre héritage commun et ardents défenseurs de notre souveraineté. Et qu’il repose en paix dans un monde meilleur.

Samir Méhalla