Enfin l’ouverture de l’école professionnelle tant attendue à Adrar : celle de l’ingénierie des métiers de l’électricité et du gaz rattaché à la Sonelgaz.

Des infrastructures modernes pouvant recevoir, actuellement, plus d’une centaine d’apprenants de différents niveaux.

La Responsable de la formation au niveau de la direction centrale, Madame Z’hor Berrouba, s’est montrée ce dimanche véritablement enchantée de présenter l’école au wali de Tiaret lors de l’inauguration aux enseignements dans les quatre salles pédagogiques ouverts pour l’instant, en dehors des ateliers pour le gaz et l’électricité.

Mme Berrouba a déclaré que les apprenants proviennent des différents centres et districts disséminés à travers le territoire national, autant de Skikda et El Oued que d’Oran, de Constantine ou d’El Bayadh.

« Des équipes de formateurs ont conçu les programmes, pour les nationaux et pour les étrangers » rappelle la directrice qui ajoutera que « cette école est appelée à recevoir des apprenants venus de différents pays africains. Ainsi, de grandes ambitions sont dévolues pour l’électricité et le gaz avec la préparation de nouveaux ingénieurs.

Un comptoir commercial comprenant des câbles moyenne tension et basse tension, des câbles souterrains et des équipements servant à l’installation électrique sont désormais disponibles au voisinage de l’école d’ingénierie et l’ensemble permettra de relever les défis du monde moderne selon M. Kheddaoui, directeur intérimaire de l’établissement.

220 chambres permettront d’accueillir les futurs spécialistes dont quelques-uns ont été approchés. Farouk, de M’sila, a assuré que « l’optimisme dont font preuve les responsables nous permet de considérer l’éloignement comme un facteur négligeable».

Un enseignant formateur, Ali Soltani, assure que ce début de formation, novateur à tous points de vue, permet de déclarer que « nous sommes tous des pionniers, enseignants comme stagiaires ou personnel administratif.

Le laboratoire où opère déjàNasr Eddine Fersadou, est innovant à tous points de vue et cela fait plaisir de travailler à l’intérieur, en espérant que le climat ne soit pas une barrière à l’avenir. »

Des étudiants, venant des villes du Sahara comme El Menaa, Timimoun, Ouargla ont déclaré de concert qu’il faut craindre ici le vent de sable et la chaleur durant la saison estivale. Cette dernière comprendra de toute façon les vacances et les emplois du temps seront allégés de toutes les manières.

La base de vie comprend deux foyers, un grand réfectoire et il est prévu plusieurs terrains pour les disciplines sportives, offrant ainsi aux apprenants des moments de détente.

A. Mekfouldji