Au septième jour de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza, l’occupation sioniste est accusée par le Hamas de retarder la mise en œuvre des termes négociés, notamment en maintenant la fermeture de la rue Al-Rachid et en empêchant le retour des déplacés palestiniens dans le nord de la bande de Ghaza.
Ces retards compromettent les prochaines étapes de l’accord, alors que les échanges de prisonniers entre les deux parties se poursuivent.
Le Hamas a remis, hier, quatre soldates mobilisées sionistes au Comité International de la Croix-Rouge, marquant la deuxième phase de l’échange de prisonniers. En contrepartie, l’entité sioniste a libéré 200 prisonniers palestiniens, dont 121 condamnés à la réclusion à perpétuité et 79 à de longues peines, mais a exilé 70 d’entre eux à l’étranger.
Certains sont arrivés en Égypte, tandis que 16 autres ont rejoint la bande de Ghaza. Les prisonniers libérés ont exprimé leur gratitude envers les Brigades Ezzedine al-Qassam, qui ont publié une vidéo montrant les prisonnières remerciant leurs ravisseurs.
Cependant, des tensions subsistent autour de l’absence de libération de la prisonnière civile Arbil Yehud, initialement incluse dans cette phase de l’accord.
L’entité sioniste exige une preuve de vie pour permettre le retour des Palestiniens déplacés vers le nord de Ghaza. En réponse, le Hamas a dénoncé l’inflexibilité sioniste et appelé la communauté internationale à intervenir.
Les médias sionistes rapportent que des négociations sont en cours pour résoudre cette impasse. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé que l’accès des Palestiniens au nord resterait bloqué tant que la situation d’Arbil Yehud ne serait pas clarifiée. L’entité sioniste a également exprimé son inquiétude concernant d’autres détenus sionistes, notamment Shiri Bibas et sa famille, et insiste pour accélérer leur libération.
Depuis le début de l’accord de cessez-le-feu, un processus complexe d’échanges est en cours. La première phase prévoit la libération progressive de 33 sionistes détenus à Ghaza, en échange de 1 700 à 2 000 prisonniers palestiniens sur une période de 42 jours. Lors du premier échange, trois civiles sionistes ont été libérées contre 90 enfants et détenus palestiniens.
A.M.
