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La presse française au service du MAK et du Makhzen : DGSE, DGED, Mossad, unis contre l’Algérie

Les journalistes français utilisés étaient bien rémunérés pour attaquer l’Algérie et le Front Polisario.

Une campagne de déstabilisation multiforme se trame contre l’Algérie. Une campagne orchestrée dans le sillage du mystérieux complot mené, mai 2023, contre l’Algérie à partir de Tel-Aviv lors que « des membres influents du Mossad, cinq responsables des services de renseignement français ainsi que douze responsables des services marocains » ont « concocté » un plan de déstabilisation de l’Algérie.

Dans cet ordre d’idées, le site d’information « Maghreb online » vient de faire des révélations fracassantes et inquiétantes. Dans un dossier intitulé «Maroc Leaks : la presse française au service du GPK( pseudo Gouvernement provisoire kabyle) et du Maroc », la publication met en lumière l’historique des tentatives de la Direction générale des études et de la documentation ou le contre-espionnage marocain) de déstabiliser l’Algérie, notamment ses liens avec l’organisation terrorisme MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie) dirigée par Ferhat Mehenni.

Selon les mêmes révélations, le « Maroc, via Ahmed Charaï, un haut cadre de la DGED (Direction Générale des Études et de la Documentation ou le contre-espionnage marocain) rémunérait gracieusement les journalistes français, notamment Vincent Hervouet qui, sur les antennes de LCI, soutenait le GPK grâce à des entretiens avec Ferhat Mehenni et des émissions visant à lier le Front Polisario avec les organisations terroristes du Sahel. ».

Selon les documents mis en ligne, la « DGED prenait le soin de bien rémunérer les journalistes français utilisés pour attaquer l’Algérie et le Polisario et donner voix au GPK ». Et de citer une dépêche de l’Associated Press datant d’avril 2010, ou l’objectif de la médiatisation est de présenter « le GPK comme le MAK » comme des acteurs incontournables sur la scène politique algérienne ».

L’idée force « de la médiatisation post-1er Juin est d’installer le gouvernement provisoire comme le MAK comme une force politique crédible portant le message de l’autonomie », est-il mentionné. Pour cela « il est recommandé aux communicants de mettre à contribution leurs relais sûrs, en toute discrétion, afin de parvenir à la « masse critique » en termes d’informations diffusées sur le GPK ».

Dans cette manœuvre de médiatisation, on retrouve « Global Intelligence Partners, une boîte de communication dirigée par la DGED ». Une boite dont le propriétaire n’est autre qu’Ahmed Charaï, un larbin de Mohamed Yassine Mansouri, patron de la DGED. Un groupe de presse dont fait, également, partie l’hebdomadaire « L’Observateur du Maroc ».

Pour la médiatisation, la DGED a utilisé ses relais aux Etats-Unis, notamment « Fox News World ». On comprend mieux les accusations portées par l’Algérie contre la DGSE pour avoir menés des « opérations et manœuvres agressives » pour « déstabiliser » le pays. Des «accusations » confirmées par la dernière publication de l’hebdomadaire d’extrême droite « Le Point ».

Dans une démonstration flagrante de manipulation médiatique et d’opportunisme politique, sur fond d’allégations infondées, la publication met en avant les « efforts supposés de l’Algérie pour porter atteinte à la stabilité de la France, en particulier en ce qui concerne les affaires intérieures du pays ».

Pire, le magazine s’est référé à Ferhat Mehenni ( sic) le qualifiant de «lanceur d’alerte » sous le titre « Ce lanceur d’alerte algérien que nous n’avons pas voulu entendre.

Des attaques dans le sillage des propos des ministres de l’Intérieur, Bruno Retailleau et celui de la Justice, Gérald Darmanin. Des propos faisant le terreau de l’extrême droite « haineuse ».

Badis B.

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