Il est triste, voire affligeant, d’observer l’attitude que certains responsables politiques, tels que Louisa Hanoune et d’autres figures de la scène politique nationale, adoptent des postures d’indifférence, devant les semblant de menaces croissantes qui guettent notre pays. Leur silence, l’autruche qui enfouit sa tête dans le sable, est non seulement une forme d’abandon, mais traduit également une stratégie opportuniste, parfaitement inacceptable. En choisissant de ne pas s’exprimer sur des sujets aussi cruciaux, ils démontrent une indifférence inquiétante, envers la réalité ressentie par les citoyens.

Ces politiques semblent préférer la tranquillité de leur bulle personnelle, aux tumultes d’un monde menaçant. En mutation. Leur mutisme face aux enjeux urgents qui s’accumulent, est un signal alarmant de leur déconnexion totale avec les aspirations, les attentes et les souffrances du peuple. Dans un contexte où l’incertitude et l’insécurité deviennent monnaies courantes, leur incapacité à se lever et à s’engager dans la lutte contre les menaces, qu’elles soient économiques, sociales ou sécuritaires, est révélatrice d’un opportunisme éhonté. Ils préfèrent se mettre à l’abri des controverses, évitant ainsi de compromettre leurs positions ou leurs alliés, dans un paysage géopolitique mondial déconcertant.

En réalité, ce silence coupable est une trahison envers ceux qui leur ont fait confiance. Il est de leur devoir, en tant que leaders, de défendre constantes et valeurs qui fondent notre pays, de se dresser contre les forces néfastes qui menacent notre cohésion et notre avenir. Il est temps que ces figures politiques prennent conscience, que le lâche retrait n’est pas une stratégie viable. L’opinion publique, de plus en plus critique et éveillée, attend un leadership audacieux et éclairé, pas des opportunistes qui se camouflent derrière des discours circonstanciés, creux et des inerties paralysantes. Les citoyens méritent des représentants qui se battent pour leur pays et leurs préoccupations, plutôt que de se terrer dans l’ombre de leur propre confort. Ce faisant, ces politiques doivent comprendre qu’un jour, le peuple, lassé de cette complicité du silence, saura les juger pour leur manque de loyauté et leur refus d’agir face au danger.

S. M.