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Les ministres ont tenu plusieurs réunions de coordination : Des gages de rigueur 

Abdelmadjid Tebboune, tout en rappelant aux ministres l’importance de leurs fonctions, a insisté sur l’obligation pour chacun d’honorer les engagements pris devant le peuple, et de mettre en œuvre intégralement et fidèlement son programme présidentiel.

 

Après les célébrations des nominations suite au dernier remaniement, les priorités gouvernementales reprennent le dessus. Et pour cause, présidant le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, tout en rappelant aux ministres l’importance de leurs fonctions, a insisté sur l’obligation pour chacun d’honorer les engagements pris devant le peuple et de mettre en œuvre intégralement et fidèlement, son programme présidentiel. Selon le communiqué de la Présidence, le chef de l’Etat appelé à une exécution rigoureuse et sans compromis, des politiques publiques, soulignant que les résultats attendus doivent être à la hauteur des attentes populaires. Dans ses orientations, le président Tebboune a ordonné aux membres du gouvernement, de préparer des plans d’action sectoriels à soumettre d’abord au Conseil du gouvernement, puis au Conseil des ministres, afin de commencer immédiatement leur mise en œuvre sur le terrain. En somme, pas de temps à perdre. La célérité et le professionnalisme doivent guider, selon la Présidence, chaque action, chaque décision. Une approche visant à instaurer une gouvernance pragmatique, tournée vers l’efficacité, où chaque membre du gouvernement agit comme un véritable acteur du changement, au service exclusif du bien-être des Algériens.

Plusieurs ministres ont tenu, au lendemain de leurs prises de fonctions, des réunions de coordination avec leur staff ministériel respectif. C’est ainsi que le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, a tenu, lundi, une réunion de coordination au siège du ministère, en présence des cadres de l’administration centrale et des directeurs des organismes sous tutelle. Une réunion sanctionnée par l’élaboration d’une feuille de route globale pour le secteur, axée sur la restructuration du tissu économique en adéquation avec les transformations économiques actuelles. Le plan d’action devra établir une stratégie intégrée, pour concrétiser les engagements du président de la République. De son côté, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Cherfa, a mis en avant les objectifs les plus importants énoncés dans le Plan national de développement stratégique agricole 2024-2027, notamment l’élargissement des zones de production de céréales, de légumineuses, d’huileries et de sucres, le maïs et l’expansion des terres irriguées. Tandis que la nouvelle ministre de l’Environnement et de la Qualité de vie, Mme Najiba Djilali, outre d’exhorter les cadres de son secteur à concrétiser le plan d’action, a entamé les visites sur le terrain. Une visite l’ayant emmené au Centre national des technologies de production plus propre (CNTPP), l’Agence nationale des déchets (AND), l’Observatoire national de l’environnement et du développement durable (ONEDD), l’Institut national de formation à l’environnement (CNFE), le Centre national de valorisation des ressources biologiques (CNDRB), le Conservatoire national du littoral (CNL), et l’Agence nationale des changements climatiques, (ANCC). Il en est de même de Said Sayoud, le nouveau locataire du ministère des Transports, dont le secteur est en proie, depuis quelques années déjà, à des problématiques majeures mettant l’économie du pays face à des défis importants. Dans cet ordre d’idées, Said Sayoud a ordonné, hier, une remise à niveau du port d’Alger. Mettant en garde les responsables du port afin de redorer l’image de cette infrastructure dans les plus brefs délais, le ministre a menacé de sanctions les responsables de tout manquement. D’autant que lors de sa première réunion de coordination, le ministre a ordonné aux différents responsables du secteur, d’intensifier les sorties sur le terrain, tout en rappelant les grands défis auxquels fait face ce secteur vital, et l’importance de le promouvoir, selon une stratégie et une feuille de route rigoureuses, en vue de sa modernisation et de l’amélioration de ses performances. Dans une tentative de redynamisation et de donner un nouveau souffle au secteur, le nouveau ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, a procédé à des changements internes. C’est ainsi que la Secrétaire générale et la cheffe de Cabinet du ministère ont été remplacées. Loin de sonner comme un «échec» économique ou politique, la rigueur dans la gestion de la chose publique est la condition sine qua none de la réussite de toute politique et un gage du recouvrement de la confiance en l’Etat. D’autant que le chef de l’Etat a, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), affirmé à l’ouverture de la nouvelle année judiciaire 2024-2025, que les cadres et gestionnaires de l’État sont protégés par la force de la loi, en cas de fautes commises dans l’exercice de leurs fonctions, à condition qu’elles ne soient pas motivées par un intérêt personnel. La mise en garde est lancée.

Badis B.

Rédaction Crésus

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