Le groupe Sonatrach est très attendu au Sénégal. Une attente souhaité dans le cadre de la relance du projet gazier «Yakar Terranga », l’un des plus grands espoirs du Sénégal dans le secteur des hydrocarbures, après le champ gazier « Grand Tortue Ahnmeyin ».
Le directeur général de la Compagnie nationale pétrolière sénégalaise « Petrosen », Thirino Lee, a révélé que la compagnie prévoit une décision finale d’investissement (DFI) sur le projet gazier Yakaar-Teranga en 2025.
« Nous sommes à la recherche de compagnies pétrolières internationales, de compagnies pétrolières nationales du Moyen-Orient et d’Algérie. Nous sommes également ouverts à des discussions avec des sociétés commerciales », a-t-il déclaré.
Cette quête de nouveaux investisseurs, après le retrait de B.P., survient à un moment crucial pour ce projet stratégique qui pourrait transformer le paysage énergétique du Sénégal et de la région ouest-africaine.
Ce projet d’envergure, développé conjointement par la société nationale pétrolière sénégalaise Petrosen et l’américaine Kosmos Energy, représente un potentiel considérable avec environ 25 000 milliards de pieds cubes de gaz récupérable.
Concernant les détails du projet dans lequel le Sénégal recherche une coopération avec l’Algérie, il convient de noter que le coût de sa première phase se situe entre 5 et 6 milliards de dollars.
Bien que le projet permette la production de trois millions de tonnes par an destinés à l’exportation, pour alimenter le réseau électrique sénégalais et d’autres projets domestiques, est-il expliqué.
Dans le cas où l’Algérie, représentée par la société nationale « Sonatrach », accepte de coopérer avec le Sénégal dans ce projet, elle bénéficiera de retombées importantes compte tenu de l’importance du projet.
La société nationale « Sonatrach » est considérée comme l’une des entreprises leaders dans le domaine de l’énergie et cherche à élargir ses partenariats en concluant des accords avec ses homologues de différents pays.
Pour rappel, les deux compagnies, Sonatarch et Petrosen, sont liées par un mémorandum d’entente dans le domaine de l’amont et de l’aval des hydrocarbures. Un mémorandum signé au mois de novembre 2022.