Le représentant permanent de la Turquie aux Nations Unies, Ahmed Yildiz, a lancé une nouvelle initiative diplomatique intitulée «le message commun», en collaboration avec plusieurs pays influents, visant à demander l’arrêt des livraisons d’armes à l’entité sioniste. Cela a pour objectif de mettre fin à l’escalade de la violence à Ghaza.
Yildiz a exprimé ces préoccupations lors d’une session ouverte du Conseil de sécurité de l’ONU, qui s’est tenue mardi pour traiter de la situation préoccupante dans la bande de Ghaza et les territoires palestiniens occupés. Il a déclaré que l’entité sioniste avait «dépassé toutes les limites» à Ghaza, commettant des crimes de guerre sans précédent et menaçant de déclencher une guerre totale dans la région. Il a également souligné la montée des tensions sionistes envers le Liban, la Syrie et l’Iran, en appelant le Conseil de sécurité à utiliser tous les moyens à sa disposition pour promouvoir un cessez-le-feu immédiat, faciliter l’accès à l’aide humanitaire et garantir le respect du droit international. Yildiz a révélé que la Turquie, en collaboration avec certains pays clés — qu’il n’a pas spécifiés — a élaboré un message commun appelant à l’arrêt des livraisons d’armes et d’équipements militaires à l’entité sioniste, considérant cette mesure comme une étape essentielle pour mettre un terme à l’occupation illégale et aux violations des droits des civils palestiniens, tout en apaisant les tensions au Liban. L’ambassadeur a encouragé tous les pays à «se positionner en faveur de cette initiative collective» pour défendre les droits du peuple palestinien. Le 18 octobre, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a également sollicité les Nations Unies pour instaurer un embargo sur les livraisons d’armes à l’entité sioniste, qualifiant cette action de solution efficace pour mettre un terme au génocide à Ghaza. Concernant l’UNRWA, Yildiz a dénoncé les attaques politiques orchestrées par l’entité sioniste contre l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, évoquant la décision finale de la Knesset l’occupant sioniste d’interdire les activités de cette agence dans les zones contrôlées par l’entité sioniste. Il a condamné cette loi comme une violation des obligations d’entité sioniste en vertu du droit international et une atteinte directe aux droits des réfugiés palestiniens. Yildiz a insisté sur la nécessité de mettre fin à la violence, permettant ainsi aux habitants de Ghaza, du Liban et aux femmes et enfants innocents du Moyen-Orient de vivre en paix. Enfin, la Knesset sioniste a approuvé, lundi soir, une loi interdisant à l’UNRWA d’opérer dans les territoires que l’entité sioniste considère comme «sous sa souveraineté», une décision qui annule l’accord de 1967 garantissant aux réfugiés palestiniens l’accès aux services de l’agence. Cette interdiction inclut également toute forme de communication entre les autorités sionistes et le personnel de l’agence.