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Statut des enseignants : Les promesses de Belaabed

  Examiné au niveau de la Direction générale de la Fonction publique et le Secrétariat général du gouvernement, le nouveau statut devrait être publié avant la fin de l’année.

 

 

Questionné jeudi dernier par les députés de l’APN (Assemblée populaire nationale), sur le projet de loi sur le statut de l’enseignant, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a fait savoir que le texte a été «examiné au niveau de la Direction générale de la Fonction publique» puis, du «Secrétariat général du gouvernement». Deux étapes nécessaires, avant la présentation du projet au Parlement et sa «publication avant la fin de l’année». Le ministre, qui estime que la nouvelle formulation du texte sera «à la hauteur» des attentes, a également précisé que le document prend en compte les contributions des syndicats. Un statut dont la parution était initialement programmée début 2024. Le ministre Abdelhakim Belaabed a rappelé, que le président Abdelmadjid Tebboune avait demandé l’enrichissement du projet. «Le Président n’avait pas refusé le texte, mais il avait dit que le contenu n’était pas suffisamment important, pour les enseignants». En ce sens, le ministre de l’éducation a estimé que ce délai supplémentaire de préparation s’est avéré positif. «A mon sens, il est positif que la préparation du texte demande du temps (…) les défauts qui existent dans les textes, actuels ou plus anciens, ont souvent été la conséquence de la précipitation». Par ailleurs, la ministre laisse entendre que les derniers mois ont été l’occasion de réunions avec les syndicats du secteur. «Nous remercions les syndicats âgés du secteur, ils ont tous, sans exception, présenté des contributions que nous avons étudiées».

Et à l’heure actuelle, le projet entre dans les dernières phases, avant le passage en Conseil du gouvernement puis devant les parlementaires. « Nous avons organisé un grand nombre de réunions, que ce soit au niveau de la Commission spéciale de la Direction de la Fonction publique, ou au niveau du Secrétariat du gouvernement», lance le ministre. Il ajoute le projet est scruté «article par article», il s’agit «d’étudier toutes les possibilités». Quant au délai avant la parution, il devrait être respecté, estime en substance Abdelhakim Belaabed. «Le texte doit paraître avant la fin de l’année en cours, il vise à améliorer le l’activité professionnelle au sein du secteur (…) nous espérons qu’il sera satisfaisant, pour les professionnels de l’éducation ».

Par ailleurs, le ministre de l’Education est également revenu sur la question de la numérisation du fonctionnement du secteur, et notamment, la gestion des demandes de mutations. Ainsi, le ministre, qui se félicite que le secteur a « franchi d’importantes étapes pour l’utilisation des technologies numériques comme outil de gestion rapide et transparente», a annoncé que le nombre de «réponses favorables» aux demandes de mutations, a enregistré un record. «Le nombre de demandes émises par des fonctionnaires pour l’entrer dans une wilaya, ou la mutation entre wilayas (…) a dépassé, en 2024, 6.890. Le taux de réponse a été de 85,4%, ce qui est très satisfaisant, d’autant que nous n’étions jamais arrivé à un tel taux». Et tout en rappelant que l’étude des demandes obéit à des «conditions précises (…) notamment le regroupement des familles, l’état civil, le nombre d’enfants ou encore la distance», Abdelhakim Belaabed annonce que le ministère veut aller plus loin. «Nous ferons des efforts pour arriver à 100% de réponse. Mais le nombre de postes est toujours défini par les besoins de la carte scolaire, nous ne pouvons pas créer des postes, s’il n’y a pas un travail correspondant», a-t-il souligné.

A une question sur les mesures prises par le ministère concernant l’abandon des classes par certains élèves de troisième année secondaire avant la fin de l’année en prévision du baccalauréat, le ministre a affirmé que «des mesures seront prises à cet effet dans les prochains jours, acceptables pour les parents d’élèves et pour l’administration».

 

Concernant les programmes scolaires, le ministre a souligné que son département «poursuit l’opération d’allégement des programmes, en se focalisant sur les apprentissages de base», relevant que le ministère de l’Education avait «réduit les matières enseignées aux élèves du premier cycle de l’enseignement primaire, en reportant l’enseignement de certaines matières au deuxième cycle, en vue de renforcer les apprentissages de base de l’élève».

 

Nadir K.

Rédaction Crésus

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