Actualité

L’Algérie attire les géants de l’industrie : Un terrain fertile aux investissements 

Cet intérêt croissant pour le marché algérien s’explique, d’une part, par les facilités et incitations offertes par la nouvelle loi sur l’investissement, et, d’autre part, par le succès de certains opérateurs étrangers.

 

 

L’Algérie continue de renforcer son attractivité pour les investisseurs étrangers. Le marché algérien attise la convoitise des hommes d’affaires arabes, dont le nombre d’investissements ne cesse d’augmenter considérablement. Ces dernières années, l’Algérie, dotée d’avantages comparatifs sur plusieurs plans, constitue un pôle attractif pour les investisseurs arabes, avec des projets importants réalisés dans plusieurs secteurs, et des intentions d’investissement croissantes. Le dernier en date émane de l’Etat du Koweït. En effet, le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, a reçu hier à Alger, Talal Moukhlid Al-Buraieas, P-DG de Kuwait International Factory, l’une des entreprises phare du secteur chimique à l’échelle mondiale. Notons que Kuwait International Factory est présente dans plusieurs pays dont les États du Golfe, la Jordanie, la Syrie, l’Inde, le Pakistan, ainsi que divers marchés africains tels que la Tanzanie, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

Selon un communiqué de l’agence, l’audience s’est déroulée en présence de Nasser Al-Ajmi, membre du Conseil d’administration de Kuwait International Factory, et des cadres de l’agence. Selon la même source, les responsables du Groupe koweitien ont exprimé le souhait d’investir en Algérie, dans le secteur de l’industrie chimique. Cette intention intervient au lendemain de l’invitation lancée au président de la République Abdelmadjid Tebboune par l’Emir de l’Etat du Koweït, Cheikh Mechaal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, à effectuer une visite d’Etat au Koweït. Une invitation acceptée par le chef de l’Etat, selon un communiqué de la présidence de la République. Ce serait sa deuxième visite dans cet Etat du Golf, après celle effectué en février 2022. L’approfondissement des relations bilatérales et la consolidation d’un partenariat mutuellement bénéfique, seront les faits saillants de cette prochaine visite. Outre leur coopération bilatérale dans les domaines politique et diplomatique, l’Algérie et le Koweït s’emploient à renforcer la coopération dans les domaines économique, énergétique, commercial, touristique, culturel et social. D’ailleurs, les deux parties s’attèlent aux préparatifs de la prochaine commission mixte. Un nouveau jalon dans les relations fraternelles pour signer de nombreux accords et d’élever les échanges commerciaux et économiques, au niveau de relations politiques distinguées. Un dossier abordé par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, avec son homologue koweitien, en marge des travaux du débat général de l’Assemblée générale des Nations-unies. Aussi, ce projet koweitien d’investissement s’inscrit dans une dynamique de diversification économique du pays, qui mise sur le secteur industriel pour soutenir sa croissance à long terme. La concrétisation de ce projet prouvera l’attrait du marché algérien aux investissements étrangers, notamment dans le cadre de la nouvelle loi sur l’investissement. Il viendra s’ajouter à d’autres projets koweïtiens en Algérie. Cet intérêt croissant pour le marché algérien s’explique, d’une part, par les facilités et incitations offertes par la nouvelle loi sur l’investissement, et, d’autre part, par le succès de certains opérateurs étrangers, notamment qataris, saoudiens et jordaniens en Algérie. D’autant que les majors énergétiques américains, dont Exxon Mobil et Chevron, s’intéressent de plus en plus, à l’investissement en Algérie. Leur arrivée sur le marché algérien des hydrocarbures s’annonce imminente. En effet, les pourparlers entre le groupe Sonatrach et les majors américaines, sont sur la bonne voie et des partenariats prometteurs s’annoncent à l’horizon. Autant de signes laissant présager de bonnes perspectives, pour l’économie nationale. Des perspectives à même d’atteindre l’objectif fixé par le chef de l’État, de porter le Produit intérieur brut (PIB), du pays à 400 milliards de dollars d’ici 2027, en s’appuyant sur des secteurs stratégiques tels que l’exploitation du phosphate et l’agriculture saharienne.

 

Badis B.

Rédaction Crésus

About Author

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Journal algérien spécialisé en économie, politique et actualités variées.

Crésus @2024. All Rights Reserved.