Les dirigeants de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne ont lancé un appel à l’Iran et à ses alliés pour qu’ils s’abstiennent de toute attaque contre l’entité sioniste.
Dans une déclaration conjointe, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont averti que des attaques de la part de l’Iran pourraient accroître les tensions, élargir le conflit dans la région et compromettre les efforts pour instaurer un cessez-le-feu ainsi que la libération des otages.
Les dirigeants ont également salué le travail des «partenaires» au Qatar, en Égypte et aux États-Unis pour négocier un cessez-le-feu à Ghaza. Ils ont insisté sur la nécessité d’une cessation immédiate de l’agression sioniste, tout en appelant à la libération de tous les otages retenus par le Hamas.
Le communiqué a mis en lumière l’urgence d’acheminer et de distribuer de l’aide humanitaire aux habitants de la bande de Ghaza, qui en ont cruellement besoin.
Dans un autre développement, le ministère de la Défense américain a annoncé que le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, avait ordonné l’envoi d’un sous-marin lance-missiles au Moyen-Orient et l’accélération du déploiement d’un groupe porte-avions dans la région.
Le général Patrick Ryder, porte-parole du Pentagone, a confirmé qu’Austin, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue sioniste Yoav Gallant, a réaffirmé l’engagement des États-Unis à prendre «toutes les mesures possibles» pour protéger l’entité sioniste.
Austin a également évoqué le renforcement des capacités et de la présence militaire américaine dans tout le Moyen-Orient, en raison de la montée des tensions, avec des ordres donnés pour accélérer le déploiement du porte-avions «USS Abraham Lincoln», qui est équipé de chasseurs «F-35C», dans la zone de responsabilité du commandement central américain (Centcom).
Plus tôt ce mois-ci, le Pentagone avait annoncé l’envoi d’actifs militaires supplémentaires au Moyen-Orient, anticipant les réactions potentielles de l’Iran à l’encontre de l’entité sioniste, dans un contexte de tensions accrues après l’assassinat d’Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, et de Fouad Choukri, un dirigeant influent du Hezbollah.