Les préparatifs pour la loi de finances 2025 ont été au cœur de la réunion périodique de coordination du ministre des Finances, Laaziz Faid, avec les directeurs généraux et les responsables centraux du ministère.
Cette réunion, qui s’est tenu jeudi, a principalement porté sur la mise en œuvre des orientations et décisions antérieures, avec un accent particulier sur la concrétisation du Contrat d’Objectifs et de Performance (CoP) de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité. En effet, La réunion a été l’occasion de faire le point sur la mise en œuvre du CoP pour le premier semestre 2024. Le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité a présenté un exposé détaillé mettant en avant des «avancées significatives» dans l’atteinte des objectifs stratégiques pour l’année. Cette évaluation positive témoigne des progrès réalisés dans la gestion des finances publiques, grâce à l’outil clé qu’est le CoP. Le premier responsable du secteur a souligné l’importance de cette réunion pour le suivi des réformes et la nécessité d’adopter une approche inclusive et participative. Le ministre a insisté sur l’impératif de renforcer la résilience économique et d’améliorer la gouvernance des finances publiques, appelant toutes les parties prenantes à collaborer efficacement pour réaliser ces objectifs ambitieux. Lors de la réunion, le ministre a insisté sur la nécessité d’accélérer la réalisation des infrastructures au sein des régies du ministère des Finances. Selon lui, cette démarche est essentielle non seulement pour accompagner les réformes en cours mais aussi pour améliorer les conditions de travail et d’accueil au niveau des services extérieurs. Il a également encouragé les directeurs généraux à intensifier les visites sur le terrain pour suivre de près la gestion des infrastructures et la mise en œuvre des projets. Le ministre a par ailleurs souligné l’importance de soutenir les exportateurs afin de diversifier l’économie nationale et de renforcer la présence du pays sur les marchés internationaux. Il a appelé à la mise en place de mesures spécifiques pour faciliter leur accès aux marchés extérieurs, contribuant ainsi à un développement économique plus robuste et inclusif.
En outre, M. Faid a souligné la nécessité d’une coordination optimale entre la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité (DGTC) et la Direction Générale du Budget (DGB). Il a appelé à la mise en œuvre d’actions communes de sensibilisation et de formation, notamment au niveau régional, pour soutenir les réformes engagées.
Le ministre a réitéré son appel à la mobilisation et à la coopération entre tous les acteurs du ministère afin d’atteindre les objectifs fixés et de répondre aux attentes des citoyens. Il a exprimé sa confiance en la capacité des différentes régies à relever les défis futurs et à contribuer à la construction d’une économie plus forte et plus inclusive.
Le budget en préparation
Pour rappel, en mois de mai écoulé, dans le cadre des préparatifs pour l’avant-projet de loi de finances de l’année 2025, Une note, du ministère du Finance, d’orientation a été communiquée aux ordonnateurs du budget de l’État, fixant les directives à suivre dans la préparation du budget de l’État pour l’exercice à venir. Selon cette note, relayée par les médias nationaux, les discussions préliminaires et les arbitrages budgétaires doivent débuter dès le mois de juin, impliquant une concertation étroite avec les différents ministères. L’accent est mis sur la nécessité de moderniser l’administration publique et de réformer ses modes de gestion afin d’assurer une gestion efficace et transparente des finances publiques. Cette réforme s’inscrit dans la continuité des efforts pour consolider les acquis de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), en soutenant activement la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement. Ce dernier vise à renforcer le pouvoir d’achat des citoyens, à stimuler la création d’emplois et à favoriser le développement de l’économie nationale. Les directives précisent également l’importance de la discipline budgétaire, de l’efficacité dans la gestion des dépenses publiques, ainsi que de l’adoption de budgets-programmes clairement définis. Ces budgets-programmes sont conçus pour atteindre des objectifs spécifiques et sont soutenus par des mesures visant à élargir l’assiette fiscale et à optimiser les recettes de l’État. Dans ce cadre, les ordonnateurs publics sont appelés à formuler des propositions de crédits et d’effectifs à moyen terme, couvrant la période 2025-2027, par programme, sous-programme et titre de dépense. Cette approche vise à garantir une planification budgétaire rigoureuse et à assurer une gestion prudente des finances publiques dans les années à venir.m
Islam K.