Président de la commission des athlètes de Paris 2024, Martin Fourcade est revenu sur les critiques émises par certaines délégations sur les conditions d’accueil des athlètes, au village olympique et ailleurs. Dans le viseur notamment, le restaurant des athlètes, dont les quantités sont jugées insuffisantes, et les problèmes d’efficacité des transports entre le village olympique et les sites de compétition.
L’ancienne légende du biathlon a tenu à calmer le jeu, affirmant que les organisateurs travaillaient au règlement rapide de tous les problèmes soulevés. «On travaille tous sur toutes les logistiques que peut soulever un projet comme les Jeux de Paris 2024 avec bien sûr tous les jours des choses dont on est extrêmement satisfait et des petites choses qu’on peut améliorer, explique Martin Fourcade. Donc je crois que ce qui est important c’est qu’avec le Cojo, on montre qu’on est réactif, qu’on arrive à trouver rapidement – et c’est important de le faire rapidement – les réponses aux petites questions qui sont soulevées. Mais on n’a aucun problème majeur et aujourd’hui on est super fier de lancer ce ‘Champion’s Park’ qui ne va faire que renforcer l’expérience des athlètes.» Le manque de nourriture au village olympique a été pointé du doigt dès le début des Jeux olympiques de Paris 2024 par certaines délégations, avec par exemple le rationnement de certains aliments comme les œufs, très demandés par les athlètes au petit-déjeuner. Les Britanniques ont même décidé dès la veille de la cérémonie d’ouverture de faire venir leur propre chef pour nourrir leurs athlètes.
Les Allemands mécontents
Derniers mécontents en date, les hockeyeurs allemands qui, par la voix de leur capitaine Mats Grambusch, ont poussé un coup de gueule cinglant. «Ils sont complètement débordés aux heures de pointe. Par ailleurs, la qualité et la quantité des repas ne sont pas bonnes, parce que trop de monde arrive en même temps.» Des Allemands également très critiques vis-à-vis de l’organisation du transport des athlètes entre le village olympique et les sites de compétition, comme l’a détaillé le pongiste Dimitrij Ovtcharov. «Le transport est difficile. Je ne pense pas avoir déjà connu ça auparavant aux JO », a-t-il expliqué. Face à ces critiques, le Cojo (Comité d’organisation des Jeux Olympiques) a annoncé avoir identifié les produits particulièrement demandés par les athlètes, notamment les œufs et les grillades, afin d’ajuster les quantités. Sur le volet des transports, le personnel a été renforcé et des véhicules supplémentaires ont été déployés.