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Candidature à la présidentielle du 7 septembre :

  Le jour même de la convocation du corps électoral, l’ANIE a annoncé le début de l’opération de retrait des formulaires de souscription de signatures pour les postulant à la présidentielle du 7 septembre. Plusieurs candidats annoncés ont entamé cette procédure.

Louisa Hanoune, candidate du parti des travailleurs (PT), Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), Abdelali Hassani Cherif du Mouvement de la société pour la paix (MSP) Belkacem Sahli, candidat de l’«Alliance: Stabilité et Réforme», regroupant sept parti ou encore Tarek Zeghdoud du Rassemblement algérien, ont procédé au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles au niveau du siège de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) à Alger. Le long processus de lélection présidentielle est ainsi «officiellement » lancé du côté des prétendants à la magistrature suprême. Un processus qui passe par plusieurs étapes avant lannonce officielle par le Conseil constitutionnel des candidats retenus pour lélection de septembre. A commencer par la «bataille des signatures». Ainsi les candidats ayant retiré les formulaires de souscription, disposent de 40 jours avant de déclarer leurs candidatures et ont donc assez de temps pour la collecte de signatures. Pour cela, la loi dispose de certaines exigences, difficiles à remplir pour certains candidats notamment ceux qui ne disposent pas délus ou de base militante importante. L’article 253, de la loi organique relative au régime électoral stipule que le candidat doit présenter soit une liste comportant, au moins, six cent (600) signatures individuelles de membres élus d’Assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers vingt-neuf (29) wilayas, soit une liste comportant cinquante mille (50.000) signatures individuelles, au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, vingt-neuf (29) wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à mille deux cents (1.200).

40 jours pour postuler

«La déclaration de candidature à la Présidence de la République résulte du dépôt d’une demande d’enregistrement auprès du président de l’Autorité indépendante par le candidat lui-même contre remise d’un récépissé», stipule l’article 249 de la loi organique relative au régime électoral. Précisant que la demande doit comporter un certain nombre de conditions à remplir dont le certificat de nationalité algérienne dorigine mais surtout un engagement écrit et signé par le candidat portant sur la non utilisation des composantes fondamentales de l’identité nationale à des fins partisanes, la préservation de la souveraineté nationale, la préservation de l’intégrité du territoire national et le respect des principes de la République. Aux termes des articles 251 et 252 de la même loi organique, «la déclaration de candidature est déposée, au plus tard, dans les quarante (40) jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral», et «l’Autorité indépendante statue sur la validité des candidatures à la Présidence de la République par décision dûment motivée, dans un délai, maximum, de sept (7) jours, à compter de la date de dépôt de la déclaration de candidature». La décision de l’Autorité indépendante est immédiatement notifiée à l’intéressé. En cas de rejet, il peut introduire un recours auprès de la Cour constitutionnelle dans un délai, maximum, de quarante-huit (48) heures qui suivent l’heure de la notification. L’Autorité indépendante transmet à la Cour constitutionnelle ses décisions relatives aux candidatures accompagnées des dossiers des candidats dans un délai n’excédant pas les vingt-quatre (24) heures, à compter de la date de l’annonce de ses décisions. La Cour constitutionnelle valide, par décision, la liste définitive des candidats à l’élection du président de la République, y compris les recours, dans un délai, maximum, de sept (7) jours, à partir de la date de transmission de la dernière décision de l’Autorité indépendante.

Le retrait du candidat n’est ni accepté ni pris en compte après la validation des candidatures par la Cour constitutionnelle, sauf en cas d’empêchement grave légalement constaté par la Cour constitutionnelle ou en cas de décès de l’intéressé. Un nouveau délai est ouvert pour le dépôt d’une nouvelle candidature. Ce délai ne peut excéder le mois précédant la date du scrutin, selon l’article 255 de la loi organique. Pour être éligible à la Présidence de la République, le candidat doit jouir uniquement de la nationalité algérienne d’origine et attester de la nationalité algérienne d’origine du père et de la mère, ne pas avoir acquis une nationalité étrangère, avoir quarante (40) ans révolus au jour du dépôt de la demande de candidature, justifier d’une résidence permanente exclusive en Algérie durant un minimum de dix (10) années précédant le dépôt de la candidature et produire la déclaration publique du patrimoine mobilier et immobilier, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Algérie, précise l’article 87 de la Constitution. Une fois leurs dossiers de candidature validés, les candidats commencent à présenter leurs programmes électoraux au cours de la campagne électorale, qui «est déclarée ouverte, vingt-trois (23) jours avant la date du scrutin» et «s’achève trois (3) jours avant la date du scrutin», selon l’article 73 de la loi organique relative au régime électoral. Ceci étant, lon est quau début de lopération et pas moins de 10 candidats à la candidature ont affiché leur intention de se lancer dans la course. Le président de la République que plusieurs partis et coalitions appellent à briguer un second mandat ne sest pas encore prononcé.
A. I.

Rédaction Crésus

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