La situation déjà désastreuse au Soudan s’aggrave alors que des rapports font état d’attaques contre des hôpitaux dans la ville d’El Fasher, à Darfour.
Les attaques, attribuées aux forces de soutien rapide (FSR), ont non seulement mis hors service l’hôpital principal de la ville, mais ont également exacerbé une crise humanitaire déjà précaire dans la région. Selon, Reuters des attaques ont ciblé l’hôpital principal d’El Fasher, mettant ainsi en danger la vie de milliers de civils. L’attaque, qualifiée d’acte «honteux» par les organisations humanitaires, a été dénoncée comme «une violation flagrante» du droit international humanitaire. «Cette attaque intervient dans un contexte de conflit persistant entre l’armée soudanaise et les forces de soutien rapide, qui ont transformé El Fasher en un champ de bataille. Les combats incessants ont forcé des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs foyers, cherchant désespérément refuge et assistance médicale», précise la même agence. L’hôpital ciblé était le principal établissement médical capable de traiter les nombreuses victimes des combats quotidiens dans la région. Avec sa mise hors service, la population locale se retrouve désormais démunie, confrontée à des défis encore plus grands pour accéder aux soins de santé vitaux. En outre, une attaque similaire a été signalée contre un autre centre médical dans la ville, entraînant la mort de civils innocents et blessant plusieurs autres. Ces attaques répétées contre les infrastructures médicales représentent une violation choquante des droits de l’homme et des lois internationales sur la protection des civils en temps de conflit. La situation humanitaire à El Fasher est déjà critique, avec des rapports faisant état d’une famine imminente qui menace des milliers de vies. Les Nations unies et d’autres organisations humanitaires ont exhorté la communauté internationale à intervenir de toute urgence pour mettre fin à la violence et fournir une assistance humanitaire essentielle à ceux qui en ont désespérément besoin. Les attaques contre les hôpitaux et les civils sont inexcusables et doivent cesser immédiatement. Il est impératif que toutes les parties au conflit respectent le droit international humanitaire et garantissent la protection des civils, y compris l’accès inconditionnel aux soins de santé. L’indifférence face à cette crise humanitaire croissante n’est pas une option.