Le ministère de la Santé invite tous les citoyens qui accomplissent le rituel du sacrifice au «respect de certaines précautions pour éviter tout risque de contamination», précisant que cette campagne de sensibilisation «s’inscrit dans le cadre du programme national de prévention et de lutte contre les zoonoses». Pour ce faire, le ministère exhorte les citoyens à «prendre toutes les dispositions pour faire contrôler le mouton sacrifié par le vétérinaire », mais dans le cas échant, il recommande d’examiner avec précaution les abats (foie, poumons) et les autres viscères du mouton à la recherche des kystes ou vésicules (boules d’eau)». Si le mouton est porteur de kystes, le ministère appelle les citoyens à « bouillir ou incinérer les abats et les autres viscères du mouton qui portent des boules d’eau et les mettre sous terre (50 cm) de façon à ce que les chiens errants ne les déterrent pas ». Le ministère déconseille, par ailleurs, d’«abandonner dans la nature ces abats et ces autres viscères du mouton qui portent des boules d’eau et ne jamais les donner à des chiens, car ils constituent le réservoir du parasite», appelant à «ne pas jeter les abats du mouton parasité avec les ordures ménagères».
Kystes hydatiques : Attention aux dangers
