Le ministre a ensuite appelé à la nécessité de «les élargir et de les renforcer pour réduire la disparité qui caractérise les échanges commerciaux entre les deux partie». Le ministre a rappelé que l’Algérie, qui a toujours été un partenaire fiable et sûr pour les pays européens, notamment dans le domaine de l’approvisionnement en gaz naturel, aspire à «établir des relations de coopération et de partenariat qui répondent à nos aspirations mutuelles en matière de développement économique». Pour Aoun, le thème de cette rencontre s’inscrit dans la nouvelle vision économique de l’Algérie et constitue une opportunité pour formuler une approche commune en vue de renforcer la coopération entre l’Algérie et l’UE. Ainsi, le ministre s’est dit convaincu que «le nouveau départ ne peut se réaliser qu’avec la participation de tous les acteurs, notamment les investisseurs et les hommes d’affaires des deux côtés», appelant à «intensifier les contacts et les rencontres pour établir des relations basées sur le principe gagnant-gagnant». Aoun a, en outre, souligné que la coopération ne «saurait être fructueuse», que dans le contexte d’un environnement sûr et stable qui renforce la confiance des acteurs économiques et leur «octroie les garanties et les mesures incitatives». Partant, le ministre a souligné que «l’Algérie vit une nouvelle ère et est engagée à jeter des passerelles de coopération avec l’Union européenne (UE), en tant que partenaire historique», rappelant que l’accord de partenariat de part et d’autre a érigé l’UE en 1er partenaire de l’Algérie, durant plusieurs année, et que le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’UE, s’est élevé à 46,5 milliards de dollars, durant les 11 premiers mois de l’année 2023. Quant au chef de cabinet du vice-président de la Commission européenne chargé du Commerce et de l’investissement, Dombrovskis, il a affirmé que l’Algérie est «un pays clé qui attire les investissements étrangers», soulignant la mise en place d’un plan définissant les activités qui attirent les investissements, pour collaborer avec les opérateurs étrangers en vue de les inciter à investir en Algérie. Cette conférence était une opportunité pour les parties prenantes, privées et publiques, de procéder à un échange de vues sur le climat d’affaires et les investissements en Algérie, ainsi que sur le partenariat euro-algérien en matière d’investissement.
Algérie –UE : 46,5 milliards de dollars d’échanges
