ÉNERGIE

Fête du Safran à Bejaia : Une trentaine d’exposants à la 2e édition

  Déclinée en bulbe, en pistils, ou dans ses différents usages, notamment en cuisine, car contribuant à relever les saveurs, les safraniers ont multiplié à l’occasion les attractions, certes pour aguicher, mais aussi pour faire montre de leur savoir-faire, dont l’évolution «apparait remarquable au regard de l’émergence relativement récente de cette fleur dans la nomenclature des cultures du terroir», y voit le président de l’association des producteurs de safran de la wilaya, Sadek Amara. «Ceci est surtout vrai à Bejaia qui, actuellement, regroupe pas moins de 13 associations avec à leur tableau de bord, une récolte annuelle de pas moins de 2 kg», dira-t-il, expliquant que cette production apparaissant comme modeste, a assuré à ses auteurs une rentrée vénale de l’ordre de 10 millions de dinars, à raison de 5.000 DA le gramme de safran. Le safran est cultivé dans sept communes de la wilaya au travers d’une superficie estimée à 1,2 hectare bien modeste, en comparaison avec certaines autres wilayas, à l’instar de Khenchela, qui cumule une expérience de 15 ans et un effectif spécialisé de 40 safraniers pour une production de plus de 3 kg, selon la même source. Pour autant, l’espoir reste permis pour aller loin, pour peu que certaines contraintes soient levées, particulièrement la mise en place d’organismes certificateurs du produit au niveau national, la création d’un vrai marché pour la filière et surtout l’initiation d’une action salvatrice pour la réduction du prix d’acquisition de la semence, a expliqué, Sadek Amara, ingénieur agronome de son état.

Rédaction Crésus

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