Le ministre a tenu à préciser que «ce n’est pas une refonte, il s’agit d’adapter la loi en vigueur par rapport aux nouvelles concrétisations dont l’injection du renouvelable et la locomotion électrique». La loi actuelle sur l’électricité (02-01) de 2002, qualifiée de désuète, a été destinée pour ouvrir le secteur de l’électricité aux opérateurs et à la concurrence, et n’a pas été appliquée à 100% avec une trentaine de textes d’application non promulgués. L’autre argument qui justifie la révision de la loi en question a trait à l’actuel modèle de consommation de l’électricité, basé uniquement sur le conventionnel, (98% de l’électricité produite avec le gaz naturel). Ainsi, la nouvelle loi sur l’électricité est d’une grande importance afin de réussir la transition énergétique, d’accélérer l’introduction des énergies renouvelables, d’encourager l’investissement et de diversifier l’utilisation des ressources. La révision a également pour but d’introduire la compétition, comme dans les hydrocarbures, et de permettre de rationaliser et d’économiser la consommation.