Société

Manuscrits anciens : L’importance de la sauvegarde

Organisée par la Bibliothèque nationale, la rencontre a réuni plusieurs universitaires qui ont évoqué l’indexation et le catalogage des manuscrits, les difficultés rencontrées par les chercheurs dans le domaine en plus des expériences partagées par des experts qui ont mené des études sur des documents anciens. Le directeur de la Bibliothèque nationale, Mounir Behadi, a souligné dans sa communication que son établissement est dépositaire d’un fonds documentaire et scientifique important estimé à plus de 24.000 manuscrits, en plus des armoires localisées dans plusieurs régions du pays notamment dans le sud. Ce trésor documentaire, a-t-il dit, nécessite un intérêt particulier de la part des chercheurs pour «l’inventorier et l’agencer de façon structurelle pour mieux s’en servir», mettant en garde contre la publication démesurée de manuscrits non vérifiés, favorisée, selon lui, par l’accès facile aux moyens moderne de diffusion. «Toutes les institutions doivent être impliquées dans l’étude et la valorisation des manuscrits anciens car la préservation de ces documents traduit l’intérêt des peuples à leur identité et civilisation», a préconisé Belhadi. Pour sa part, l’universitaire Abdelmadjid Benaimia, spécialiste des manuscrits de la civilisation islamique, a soulevé dans son intervention par visioconférence, nombre de difficultés rencontrées par les étudiants et chercheurs du laboratoire de la civilisation islamique, notamment dans l’indexation, le catalogage ainsi que l’acquisition de documents privés. Le manque de moyens et d’outils techniques modernes pour l’identification et la préservation des manuscrits ont été également cités comme entraves à la recherche et à l’étude.

Rédaction Crésus

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