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Industrie : Ali Aoun mise sur les terres rares

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a exposé jeudi la vision ambitieuse de son secteur pour dynamiser la filière des industries chimiques, dans le but de répondre efficacement aux besoins nationaux et internationaux tout en réduisant la dépendance aux importations. Au cours d’une séance plénière dédiée aux questions orales au Conseil de la nation, Aoun a souligné les efforts du gouvernement pour favoriser la compétitivité de l’industrie chimique tout en minimisant son impact environnemental.

Selon le ministre, la stratégie de son département repose sur une évaluation approfondie des ressources disponibles et des tendances du marché, ainsi que sur la diversification de la production et des investissements dans la recherche et le développement. « Cette approche vise à renforcer la position de l’Algérie sur la scène internationale tout en assurant un développement durable », a-t-il précisé.

Les premiers résultats de cette stratégie sont déjà perceptibles, affirmé Ali Aoun, « notamment dans des secteurs clés tels que l’industrie pharmaceutique, le plastique, la peinture industrielle, les détergents et les cosmétiques, où l’Algérie est passée d’importateur à autosuffisant voire exportateur ».

En ce qui concerne l’industrie pharmaceutique, le premier responsable du secteur de la production pharmaceutique, a souligné que l’Algérie figure parmi les principaux producteurs de médicaments en Afrique, avec 203 sociétés de production couvrant 70% des besoins du marché national. « Les exportations de l’industrie pharmaceutique ont totalisé 12,6 millions de dollars américains en 2023 et sont prévues d’atteindre 17 millions de dollars américains en 2024 », révèle Aoun.

Parallèlement, le ministre a souligné l’importance stratégique des industries pétrochimiques, mettant en lumière les investissements en cours de Sonatrach dans des domaines tels que la production de polypropylène et d’engrais azotés. Il a également évoqué la possibilité de collaborations avec le secteur de l’énergie et des mines pour explorer de nouvelles opportunités, y compris dans la production de métaux comme les terres rares. Evoquant le développement de l’industrie pharmaceutique en Algérie, le ministre a souligné que l’Algérie était l’un des principaux producteurs de médicaments en Afrique, comptant 203 sociétés de production de médicaments couvrant 70% des besoins du marché national. Dans ce cadre, Ali Aoun a, en outre, fait savoir que les exportations dans le domaine de l’industrie pharmaceutique avaient atteint 12,6 millions de dollars en 2023 et devraient atteindre 17 millions de dollars en 2024. Dans un autre ordre d’idées, Ali Aoun a abordé les défis logistiques auxquels sont confrontées certaines zones industrielles, promettant des solutions concrètes.

Interrogé sur les retards de raccordement au gaz naturel dans la zone industrielle El Tarf à Constantine, le ministre a indiqué que des mesures significatives ont été prise, en mettant en lumière le passé de négligence des zones industrielles, tout en soulignant un regain d’intérêt pour celles-ci en termes d’investissement.

Selon les déclarations de Ali Aoun, le ministère de l’industrie et de la production pharmaceutique a « formellement” sollicité les services du ministère des Finances pour envisager la prise en charge de l’opération de raccordement de la zone El Tarf au réseau de gaz naturel. Il a également noté que 60% de cette opération de raccordement concerne le “réseau transport” externe, relevant de la compétence du groupe Sonelgaz. Ainsi, le secteur de l’énergie pourrait assumer cette responsabilité en conformité avec la législation en vigueur.

Dans une autre intervention, en réponse à une question relative à l’aménagement des zones d’activités dans certaines communes de la Wilaya d’Ouled Djellal, Aoun a annoncé que le ministère travaillait à l’élaboration d’une étude technique pour la réhabilitation de ces zones. “Cette étude prendrait en compte les aspects essentiels tels que l’électricité, le gaz, l’alimentation en eau, l’assainissement et les réseaux de télécommunications”, a-t-il ajouté.

Le Ministre a également affirmé que son département travaillerait en étroite collaboration avec les services du ministère des Finances pour étudier la proposition d’inscription des dotations financières nécessaires pour ces projets. Il a souligné l’engagement de son secteur à suivre ces dossiers conformément aux directives du président de la République, visant à poursuivre les efforts de développement pour améliorer directement la vie des citoyens.

Assia M.

Rédaction Crésus

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